ça fait suite au sujet " combien de naissances ? " , mais je considère la consanguinité suffisament intérressante, voire passionnante, pour que le " sujet " porte son nom .
personnellement, je reste méfiante à l'égard de la consanguinité, je veux bien la pratiquer un peu, mais trés peu, et changer de mâle dès que l'occasion se présentera.
je viens de faire quelques recherches et je suis tombée sur une traduction du dr H Lorimer, " consanguinité et génétique", elle est prof universitaire en biologie moléculaire et éleveuse de chats; elle dit que la consanguinité est souvent utilisée à outrance chez les éleveurs de chats ( c'est le même processus chez tous les mammifères ), alors que bien utilisée, elle peut s'avérer intéressante.
elle met en garde au sujet des symptômes suivants ( qui ne sont pas systématiques, mais doivent alerter quand on pratique la consanguinité ) :
-- incidence accrue de maladies génétiques récessives
-- fertilité réduite
-- fréquence accrue d'apparition de défauts congénitaux
-- asymétries variables
-- réduction des poids de naissance
-- mortalité néonatale plus élevée
-- rythme de croissance moindre
-- taille adulte plus faible ( .. ouessant, tu m'interresses ... )
-- et TOUJOURS , une perte d'efficacité des défenses immunitaires
Neptune, tu écris que tu ne comprend pas la méfiance qu'inspire la consanguinité, je crois qu'elle vient de ce temps pas trés lointain, dans les campagnes, ou on se déplaçait peu, et encore moins avec des animaux, il y avait en général 1 fête agricole par an et pas trop loin de chez soi et les gens ne s'y rendaient pas chaque année, ect .... on ne se posait la question de renouveller son mâle que lorsqu'il commençait à y avoir de sérieux problèmes, du coup, tout le monde connaissait les problèmes induits par la consanguinité, ça faisait partie de la vie à la campagne et c'est entré dans notre mémoire collective, nous en avons forcément entendu parler dans notre jeunesse et ça reste.