Les pommes au sol et les guêpes

Nous sommes en octobre, il y a beaucoup trop de pommes dans les pommiers autour de la maison, je ne conserverai pas tout.
J'en laisse au sol, parfois je lâche mes brebis et au cours de leur promenade, elles viennent toujours se faire une petite gourmandise du côté des pommiers, mais si je ne les lâche pas, alors, je leur en apporte un panier chaque jour.

Ce matin, comme d'habitude, j'ai voulu remplir mon panier pour porter quelques pommes aux béliers, et là, surprise ! horreur !
Ces pommes tombées sont grignotées par les insectes, ça, je l'avais déjà remarqué, mais en regardant de plus prés, j'ai découvert que les guêpes font de grandes cavités profondes dans lesquelles elles se cachent à plusieurs.
Souvent, ces cavités sont côté sol, elles ne se voient pas tout de suite.

Que se passe t'il si un mouton croque dans une pomme ainsi habitée ?  il est surement piqué .
Mais est il possible qu'il soit piqué plus loin que la bouche, dans la gorge, ou même encore plus loin ?
Quelles conséquences possibles ?

Je pense à certains problèmes non élucidés dont nous ont parlés ici certains membres, pourquoi pas une piqûre de guêpe...

On n'est jamais trop prudent. Merci Marguerite pour cette piqûre de rappel. (mouaha   )

Je n'ai jamais eu de problème... Pourtant, j'ai également des guêpes. Je pense que ces dernières ne se laissent pas avaler si facilement...

Le matin tôt, à l'intérieur des "grottes" tournées vers le sol, elles sont parfois quatre cachées et peu mobiles, comme si elles avaient passé la nuit là... dans la journée, elles sont plus vives.

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C'est un sacré piège.

Merci de nous avoir alertés (même si j'ai des béliers étranges qui n'aiment pas les pommes ).

Je pense qu'une piqûre dans la gorge doit être fatale, avec le gonflement... Ceci dit, les moutons croquent en plusieurs fois non ? ce qui doit laisser le temps à la guêpe de se sauver...

J'ai les mêmes inquiétudes que toi Marguerite pour mon chien qui raffole des pommes et des poires de coq qui en ce moment jonchent la pelouse. Il les attrape 'au vol', en courant, joue avec, en mange un peu....
Comme toi je vois parfois des guêpes dans les fruits au sol, mais malheureusement aucun moyen de l'empêcher de faire ça, et je ne peux pas les ramasser toutes au fur et à mesure, surtout que les 'bonnes' années, ce sont des centaines de poires qui tombent au sol

Généralement, ces insectes sont vifs et fuient au moindre mouvement, ou dès qu'une ombre anormale apparaît , mais pas toujours, notamment le matin... il faudra que je vérifie si elles dorment dans ces cavités ou non, parce que c'est l'impression qu'elles donnent avec leur air engourdi dans les premières heures de la journée.

Non, Non! les guêpes ne s'enfuient pas au moindre mouvement lorsqu'elles sont... complètement saoules.

J'en ai encore fait l'expérience ce matin : je ramassais les poires de coq pour tondre cet après midi, et les poires étaient remplies de papillons et de guêpes. Les papillons s'envolaient dès que je m'approchais, mais les guêpes, elles, ne bougeaient pas, trop occupées à leur festin d'ivresse. Quand je les chassais du fruit, elles tombaient au sol, titubantes.  

Mais je me demande si elles ne se réveilleraient pas dans la gorge ou l'estomac d'un animal, juste pour une dernière piqûre d'honneur.  

Les accidents sont certainement rares, mais justement, quelqu'un parmi les membres de ce forum peut-il témoigner d'un problème grave sur un animal à cause des guêpes ?
Ceux qui n'ont pas réussi à élucider leurs problèmes passés, avaient ils des pommes ou poires avec guêpes dans le parc de leur animal ?

Les conséquences doivent être les mêmes que pour les humains. Mais les brebis sont méfiantes et d'instinct, elles les sentent avant et les tournent dans tous les sens avant de les croquer.

Une brebis cet été en mangeant des abricots tombés de l arbre donc trop mur a avalée une guêpe. Par chance, j'ai une vétérinaire qui n'habite pas loin et qui est intervenue avec un antistaminique par injection. Ma Dolly avait le visage et surtout le cou qui avaient doublé de volume. Je vous rassure, ma Dolly va très bien, mais sur le moment elle ne pouvait quasiment plus respirer.
Oui je confirme, faites attention aux fruits tombés.

Comment as-tu pu comprendre rapidement qu'il s'agissait d'une guêpe avalée ?

Mon coq Marans est mort l'été dernier, il adorait courir après les insectes, je suis sûre qu'il est mort d'une piqure, les poules n'ont rien eu...

tout le coté gauche de la joue et du cou était tès gonfle ça lui déformait le visage et la respiation sifflante. Désolée pour les fautes, je suis de langue allemande. Au début il y avait une mousse blanchatre qui sortait. Après la piqure tout est rentré dans l ordre. Ma véto m a appris au cas ou comment faire la respiration artificielle à la brebis. Maintenant je suis prudente quand c est la saison des fruits.
Il y a aussi le risque de la rosée du matin, les guêpes boivent l eau sur l herbe et un mouton peut au même moment la manger. Les guêpes ne sont pas que sur les fruits.....

Pour ce qui est des fautes... Elles sont très rares dans tes écrits, contrairement à ce que tu peux imaginer.
Et je peux t'assurer que personne n'a pu imaginer que tu n'étais pas de langue maternelle française...
Je découvre que l'on peut faire de la respiration artificielle à un mouton. Cela m'en bouche un coin...

Tout simplement, tu gardes la bouche du mouton bien fermée et tu insuffles par les narines. La moitié de ta respiration car ils ont une plus petite fonction pulmonaire que nous.

Allez, déformation professionnelle oblige, je commente...

Je pense que ça doit se rapprocher de la respiration artificielle dans la réanimation humaine, sauf que là, l'animal est sur le côté, et qu'on lui souffle l'air par les naseaux !

L'important étant de bien garder le museau fermé (comme le dit Les Kokinous). Pour être sûr d'insuffler la bonne quantité d'air (ni trop, ni trop peu), il faut arrêter d'insuffler quand la cage thoracique se soulève. Donc si possible, garder un œil sur la cage thoracique lorsque l'on insuffle ou demander à quelqu'un de prévenir quand il y a un mouvement.

En cas d'arrêt respiratoire, le diaphragme et les autres muscles respiratoires ne jouent plus leur rôle pour permettre de prendre de grandes inspirations, le volume pulmonaire est alors réduit. Il y a un risque à insuffler trop d'air dans les poumons, car le surplus d'air entrerait alors dans l'estomac, pouvant provoquer un reflux du contenus gastrique dans les poumons et provoquer ultérieurement une infection pulmonaire et/ou une insuffisance respiratoire.

Attention, il faut que l'animal soit en arrêt respiratoire pour commencer une respiration artificielle.

De plus, je me questionne sur l'intérêt de pratiquer une respiration artificielle dans le cadre d'un œdème entrainant une compression de la trachée. Je m'explique. Dans le cas d'une piqure de guêpe au niveau du museau/gueule/cou, un œdème important entraine une compression de la trachée : dans ce cas AUCUN air ne peut passer, qu'il soit insufflé artificiellement ou non (par les naseaux ou par la gueule). Dans des cas similaire dans la réanimation humaine... on trachéotomise...   ou on court chez le vétériaire pour qu'il se grouille à lui faire une injection !

Etonnant, le coup de la respiration artificielle !
Moi aussi, je découvre, et, à part pour réanimer un nouveau qui démarre mal ou bien une bête qui vient de se noyer, je ne vois pas quand je pourrais décider de faire respirer une bête de cette façon.

Miam miam les oestres, si on ne l'a pas bien vermifugée avant qu'elle aille faire trempette et se noie !