Miam miam

Je reviens après une longue absence me confesser.
J'avais un petit bélier en trop, sept mois.
Le boucher est venu mardi.
Aujourd'hui carré au miel et au thym. Un régal !
Demain gigot.
Le planning familial version cuistot, y a que ça de vrai.

Eh ben bon appétit, alors.  

Ben moi depuis que l'agneau est né, rien que de penser d'en manger me retourne l'estomac.

Avant j'adorais le mouton... Dommage...

Honnêtement, il vaut mieux manger un animal à qui on a offert une (certes courte) vie dans de bonne condition qu'un animal provenant d'un élevage industriel.

p.s. pour rendre Haggis jaloux :
j'ai deux vaches écossaises qui vont arriver...

J'espère que tu n'oublieras pas les photos.

Je ne me sens pas concernée : je n'achète pas de viande d'élevage industriel. Je suis carrément contre...
Et je respecte tout à fait ton point de vue !

Mais quand je sens la viande de mouton maintenant ça me rappelle mes moutons-à-moi et ça me fait comme si je mangeais mon chien.

Dans les temps à venir, profitant de la longue absence de ma chère et tendre qui part pour un trek au Népal, je vais déguster un de mes mâles de l'année... Depuis le temps que j'entends parler du goût de l'Ouessant... Je vais enfin pouvoir faire ma propre expérience.

Je ne vous parle même pas du gigot de ce midi.
Probablement le meilleur que je n'ai jamais mangé de ma vie.

Je ne crois pas que je serais capable de manger mon propre agneau...  

Même si la viande  d'Ouessant est certainement très bonne.

Lucie, lorsque l'on a que peu d'agneaux, c'est certainement plus difficile de le faire.  
Et c'est un moyen de se défaire des mâles qui ne sont pas si faciles que cela à placer...

Tu as raison Thomas, je sais que le nombre d'agneaux a de l'importance quand au fait de les manger ou non...

Peut-être un jour je le ferai... mais là, actuellement, ce serait trop difficile...

Moi, j'étais très claire dans ma tête dès le départ : nous en mangerons !

Sans doute parce que nous mangeons depuis toujours les animaux que nous élevons, ça fait partie de la vie d'une ferme, et d'autre part , mon mari est chasseur, la viande que nous consommons est quasiment toujours issue d'une bête que nous avons tuée nous même, dépecée ou plumée, vidée, mise en attente quelques jours au frais, puis découpée en morceaux si c'est une grosse bête, mise sous vide et enfin au congélateur après avoir sélectionné le morceau à cuisiner immédiatement. C'est ma vie depuis près de 25 ans... la première fois qu'on tue soi-même, on a un temps de recul, après, on pourrait tuer la terre entière si cela se justifiait.... (j'exagère, rassurez-vous, je ne parle ici que d'animaux et seulement pour quelques besoins de nourriture).
Il est certain que lorsqu'on élève quelques animaux et qu'on a à peine une ou deux naissances par an, on voit les choses bien différemment que lorsqu'on en a une dizaine voire bien davantage.

D'autre part, j'avoue volontiers que si mes moutons d'Ouessant avaient été dès le début davantage "dans le bas du standad, voire plus petits que le standard"  comme j'espère que sera mon troupeau dans quelques années, j'aurais mis beaucoup plus de temps à décider d'y goûter, mais j'y serais arrivée quand même.

J'ajouterais : faites revenir une gousse d'ail dans une poële pour la dorer, puis couper  en petits morceaux, mélanger avec de l'huile d'olive, du jus de citron et de la crème fraîche et voilà une sauce de salade parfaite pour accompagner le mouton. cela peut être une salade de choux rouge, de roquettes avec des radis ou autres mais quand on trempe le morceau de viande dedans miam miam...



La photo des girls pour Haggis.
La mère à gauche et sa fille à droite.

Tu dois connaître Ancyte... il a le même genre de petites bêtes dans son jardin, pas très loin de chez toi.

Superbes bêtes et elles ou leur progéniture, tu envisages d'y goûter aussi ?

Merci pour les photos.
Vivement qu'elles aient les poils plus longs !  

Manger de si jolies demoiselles... ça fait cher le beefsteack.  

marguerite a écrit:

Moi, j'étais très claire dans ma tête dès le départ : nous en mangerons !

Sans doute parce que nous mangeons depuis toujours les animaux que nous élevons, ça fait partie de la vie d'une ferme, et d'autre part , mon mari est chasseur, la viande que nous consommons est quasiment toujours issue d'une bête que nous avons tuée nous même, dépecée ou plumée, vidée, mise en attente quelques jours au frais, puis découpée en morceaux si c'est une grosse bête, mise sous vide et enfin au congélateur après avoir sélectionné le morceau à cuisiner immédiatement. C'est ma vie depuis près de 25 ans... la première fois qu'on tue soi-même, on a un temps de recul, après, on pourrait tuer la terre entière si cela se justifiait.... (j'exagère, rassurez-vous, je ne parle ici que d'animaux et seulement pour quelques besoins de nourriture).
Il est certain que lorsqu'on élève quelques animaux et qu'on a à peine une ou deux naissances par an, on voit les choses bien différemment que lorsqu'on en a une dizaine voire bien davantage.

D'autre part, j'avoue volontiers que si mes moutons d'Ouessant avaient été dès le début davantage "dans le bas du standad, voire plus petits que le standard" comme j'espère que sera mon troupeau dans quelques années, j'aurais mis beaucoup plus de temps à décider d'y goûter, mais j'y serais arrivée quand même.

Personnellement, j'ai démarré avec du haut de gamme (merci aux habitantes du Chateau de ROSAY), n'ai jamais eu de problème pour vendre ce que je ne gardais pas, j'ai privilégié le choix du caractère du bélier car chez moi ils sont en liberté sur trois hectares avec chiens enfants poussettes, etc, donc je vends les bébés tous les ans pour éviter la consanguinité. J'ai racheté de nouvelles filles chez Pascal qui ont eu le bon goût de me faire deux filles. Donc aujourd'hui, huit dames et un superbe mâle, on verra bien l'année prochaine.