Voici un retour d'expérience qui pourra être profitable à certain :
Mon bélier avait une corne très abimée, creusée même. On commençait à apercevoir la matrice.
un matin nous avons constaté que la plaie était remplie de petits grains blancs... des œufs de mouche... le lendemain ils avaient éclos et la corne grouillait de petits vers blancs. Il faut avoir le cœur bien accroché mais nous avons nettoyé avec un pinceau et des grandes giclée de sérum physiologique (j'avoue que c'est ma femme qui le faisait, moi, pris de hauts de cœur, je détournais les yeux en tenant le bélier), puis eau oxygénée qui fait bouillonner et enfin nous avons comblé la plaie avec des compresses trempée dans de la bétadine puis recouvert le tout d'une bande de gaze et scotché avec du "gaffer".
Le surlendemain nous avons décidé de refaire le pansement et horreur des vers étaient resté dedans et avaient grossis... Re-sérum phy, re-eau oxygénée et finition avec une pince à épiler et des longs cotons tiges (faits maison avec des brochettes en bois et du coton) pour attraper les vers qui se cachaient au fond de la corne. Nous avons recommencé cette opération 3 jours de suite. Toujours en nettoyant bien avec de l'eau oxygenée et compresses de bétadine.
Puis jugeant que la plaie était bien propre, j'ai acheté chez le pharmacien une bande en résine dont on se sert pour faire des immobilisations de membres cassés (cela remplace les bonnes vieilles bandes platrées). Nous avons posé une compresse sur la plaie, arrosé de bétadine, puis enroulé la bande autour de la corne, bien serrée en épousant les formes (pour que les mouches ne rentrent pas !!). Cela est très facile à manipuler et durcit vite si on l'arrose d'eau froide.
Cette histoire date d'un an et le bandage commence juste à tomber laissant apparaitre une belle corne reconstituée !