Ulcère artériel : hydrolat de lavande

Bonsoir, j'en ai peut être déjà parlé...

Il y a quatre ans, un ami âgé d'environ 80 ans va chez sa dermatologue qui choisit de lui brûler quelque chose à l'avant du tibia de la jambe gauche. Grosse erreur, il a une très mauvaise circulation sanguine et la plaie se transforme en ulcère artériel.

Ça commence par une petite pastille d'environ deux centimètres de diamètre.
Il cherche à soigner la chose mais rien ne fonctionne et doucement, l'ulcère s'étend, c'est douloureux en permanence avec des élancements qui le font crier, ça sent mauvais, ça coule en permanence, la dermatologue abandonne rapidement le combat, il va de médecins en médecins, des massages journaliers font dégonfler la jambe qui regonfle jusqu'au lendemain.
Il devient ronchon et refuse énergiquement toutes les idées de traitement "différent", puis il fait un séjour de quinze jours à l'hôpital qui n'apporte rien... ça fait deux ans, il dépérit... l'ulcère s'est très étendu, il fait le tour du tibia sur plus de quinze centimètres de hauteur, il souffre beaucoup, ne parle que de ça, rabâche et barbe tout le monde.
il a tellement mal que son médecin a finit par lui prescrire de l'opium.

Une visite chez un bon homéopathe aurait probablement apporté une amélioration, mais avec tant de douleur, il était davantage dans le refus de tout qu'autre chose. Mais de temps en temps, il acceptait d'essayer quelque chose.

Un jour d'été, en balade chez nous alors que nous distillons nos lavandes, il accepte de tremper sa jambe dans de l'hydrolat dilué, c'est à dire l'eau qui a été séparée de l'huile essentielle de lavande, il préfère le diluer de peur d'accentuer son problème, et là, miracle, durant quatre heures, il n'a plus ressenti de douleur.
Alors il emporte chez lui un bidon de vingt litres de cet hydrolat et fait trempette au moins une fois par jour.
nous avions récupéré plusieurs bidons que nous avions rempli d'hydrolat de notre distillerie pour qu'il ait de la réserve.
Tout doucement, son ulcère a fait marche arrière. Et très vite, l'odeur disparaît.

Ça a duré encore deux ans (nous en avons encore beaucoup entendu parler) et puis ça y est ! enfin !
depuis quelques jours, c'est totalement refermé, c'est encore très sensible comme n'importe quelle cicatrice de grande taille, mais c'est fermé et propre.
Et tout le monde croise les doigts pour que ça soit définitif.

Voilà, si vous connaissez quelqu'un dans une situation analogue, je propose à cette personne de collecter plusieurs bidons de vingt litres et de venir les remplir gratuitement chez nous durant la récolte, environ dix à quinze jours à partir du 20 juillet.
Et si notre récolte est finie, d'autres distilleries du coin fonctionnent encore plusieurs jours, voire semaines.

Coucou

Marguerite: jolie histoire pleine d'espoir   , à garder dans un coin de nos têtes pour les cas où.... Et à transmettre aux hôpitaux aussi. Ils progressent sur ces sujets, l'hôpital à côté de chez moi se met à soigner de plus en plus avec le miel, par exemple.

Belle histoire, en effet ! Il doit revivre, le pauvre homme.
Qu'est-ce qui vous a poussés à lui proposer ce bain dans l'hydrolat de lavande ? Vous aviez déjà constaté un bénéfice dans d'autres cas ? sur des animaux peut-être ? sur vous ?

Ho, plusieurs anecdotes, par exemple :

Deux chiens se battent entre nos pieds justement durant la distillation;
comme ce sont ses chiens, mon mari a le réflexe d'avancer la main pour les séparer et il se fait arracher un ongle -- il n'a pas enregistré l'info et vient de récidiver il y a 10 jours --, comme l'essencier est justement en plein service et que l'hydrolat coule à flot -- pour que ces milliers de litres d'eau ne se perdent pas, l'hydrolat est utilisé dans le circuit de refroidissement de la distillerie, il finit évaporé. Avant, ça partait en terre, donc, d'une façon ou d'une autre, on le jette -- il y plonge la main et reste là de longues minutes.

Moi, je vais à la pharmacie demander conseil, on m'y annonce le pire s'il refuse d'aller aux urgences, les chiens n'ayant jamais appris à se laver les dents.
Je reviens quand même avec quelques produits du genre désinfectants ou pansements, qu'il refuse bien sûr d'utiliser, un gros têtu, le personnage...
Il préfère son hydrolat, il est né dedans, que voulez-vous...
Bon, pour la nuit et les manœuvres de chargement des végétaux, il se protège quand même, mais ça lui fait vite mal, alors il préfère tout laisser à l'air libre et replonge régulièrement sa main dans l'hydrolat, là, tout se calme pour quelques heures.

Et ça s'est cicatrisé proprement comme ça.

Des plaies, des brûlures, des boutons, des verrues, etc... pendant la récolte, certains bobos guérissent vite.

Quand nous y pensons, nous conservons un peu de ce liquide pour l'année qui vient.

J'ai entendu dernièrement dire beaucoup de bien de "l'eau de neige", c'est-à-dire l'eau obtenue de la neige mise à fondre, étonnant, mais pourquoi pas. Ça soignerait plein de bobos, pareil. A essayer...

Mais pour reparler de l'ulcère de notre ami, deux années à regarder sa plaie diminuer, ça fait quand même un peu long, je trouve, c'est une solution certes, mais il aurait dû ajouter quelque chose du genre homéopathie, quand on lit les témoignages des éleveurs qui utilisent l'homéopathie pour soigner leurs animaux, on ne peut qu'y croire.

Quand je passe dans les Hautes-Alpes, je ne manque jamais de me procurer de l'essence de lavande artisanale, car j'en consomme régulièrement... Pas en long drink, non, mais toutes les nuisances liées au jardin trouvent leur solution avec ce produit. Piqures d'orties, démangeaisons dues à des plantes urticantes, piqûres d'aoutats, de moustiques, de guêpe...

Je me souviens de ce que la dame à qui j'en achetais il y a quelques années, décédée aujourd'hui, m'avait raconté un jour : un essaim d'abeille s'était pris dans ses cheveux. Elle avait renversé une bouteille de cette essence sur une serviette, s'en était fait un turban, et avait foncé chez le médecin. Je ne suis pas docteur en médecine, mais le médecin avait dit à la dame : vous avez eu un bon réflexe, cette essence vous a sauvée !

Ces vieux remèdes sont souvent très efficaces, mais il y a de moins en moins de gens qui les connaissent...

Coucou

Purée, mais la lavande et ses dérivés, c'est la panacée universelle !    ... G. Berkeley avait comme remède l'eau de goudron, je préfère essayer l'eau de lavande... même si l'odeur a tendance à me donner mal à la tête.  :roll

Les enfants ne supportent absolument pas les effluves qui sont partout présentes autour de la distillerie durant la récolte.
Nous avons régulièrement des visiteurs accompagnés d'enfants, ces derniers s'éloignent toujours en se protégeant le nez et criant "haa ! ça pue" !
toujours et tous, sans exception.
Ils ont jusqu'à environ 7 ans et ils refusent énergiquement d'obéir à leurs parents qui aimeraient qu'ils viennent s'intéresser au procédé de distillation, c'est très étonnant, ils ont tous le même comportement.
Parfois, les parents sont déstabilisés par tant d'impolitesse à notre égard, alors je leur explique.

Je crois que c'est parce que leurs muqueuses ne sont pas complètement mâtures, les odeurs fortes sont une agression pour eux.

Ionique, tu as des muqueuses de bébé, c'est pas grave, ça ira mieux quand tu seras grande.

De toute façon, il n'est officiellement pas permis aux visiteurs d'approcher de la distillerie, si un accident arrivait, vapeur sous pression, eau bouillante et tuyauterie brûlante, nous serions responsables, alors ce n'est pas plus mal que cette petite population généralement turbulente se tienne à distance.

Coucou


Marguerite:  vivement que j'aie 200 ans.

Hello

Marguerite: ce forum a du bon, j'étais à la piscine et j'ai vu dans les vestiaires une personne avec un ulcère à la jambe, je n'ai pas osé l'aborder pour lui parler de l'hydrolat de lavande, mais j'y ai pensé fortement !
Je n'ai pas résolu la question : comment peut-on aller à la piscine avec un ulcère à la jambe ? mais c'est une autre histoire.

Arg ! Et dire qu'ils nous obligent à porter un bonnet de bain !

Ionique a écrit:

Je n'ai pas résolu la question : comment peut-on aller à la piscine avec un ulcère à la jambe ?

Oui, ça doit être douloureux et en plus dangereux question microbes qui peuvent s'incruster et en rajouter au problème.

Dans le cas d'un ulcère d'origine bactériologique, ce n'est pas très cool pour les baigneurs voisins...