Joseph et la marmaille

Je suis d'abord allée voir Joseph, le patriarche, puis il y avait d'autres béliers, des moyens, des petits, un tout petit, avec de jolies brebis, etc...
Certains étaient peut-être à vendre, à moi de voir...
C'était inespéré ! Depuis le temps que je cherchais de nouveaux gènes dans ce sud-est quasi désert côté moutons d'Ouessant.

Alors, voici Joseph, un vieux bélier de 9 ou 10 ans, 45 cm, aux oreilles autrefois bouclées, mais aujourd'hui complètement dentelées et en cours de restauration pour cause de tiques voraces que le pauvre n'arrivait pas à s'enlever, d'où les blessures de ses cornes.
Dommage, son cornage n'est pas parallèle, je ne sais pas si je le laisserai répandre ses gènes; je suis bien tentée pourtant...
Une brave bête bien sympa.




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Et puis Bobby, un peu plus d'un an, né en décembre, croissance qui semblerait stagner, cornage au départ moyen, en observation jusqu'à la prochaine saison des saillies.
Un peu trop familier...




Et pour finir la puce, le seul bélier miniature du Vaucluse, je l'ai nommé Belgazou, je sais, c'était le surnom de la fille de Colette mais je trouve que ça va bien aussi au masculin.
Alors ce petitou a un an, semble tout droit sorti d'un chou, semble faire la grève de croissance... je croise les doigts...
Il a un cornage qui a l'air bien démarré, pourtant son père blanc (Taxon des Lutins du Montana) a des cornes qui se rapprochent trop de sa tête, beaucoup trop. J'avais oublié mon appareil photo, dommage.
Sa mère est petite également, une certaine Bergamotte que je n'ai pas mesurée, noire, très jolie, je ne sais plus d'où elle vient.
S'il tient parole, l'ancien propriétaire doit m'envoyer les renseignements concernant tout ce petit monde.
Voilà, Belgazou est également sous microscope jusqu'aux prochaines saillies ou celles d'après, il a le temps.





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C'est donc bien Joseph qui servira pour les saillies de cette année, un bélier vraiment sympa, trés agréable de compagnie, ici en photo avec Belgazou qui a bien grandi, je le mesurerai lors de la prochaine tonte du mois de mai 2019.

Tu utilise un bélier sur toutes les brebis Marguerite?

Belgazou ^^je suis fan!

Oui Kanisha, je simplifie,

je dispose de beaucoup d'espace mais je ne suis pas trés bien organisée pour faire des petits lots bien clôturés et abrités confortablement.

Alors cette année et l'année prochaine, c'est le vieux Joseph, en espérant qu'il n'aura pas besoin de la petite pillule bleue.          

Et toi, comment procèdes tu ?

Et toi Gazou, aussi charmante que le petit Belgazou ?

je n'ai pas d'aussi belles cornes^^

Bonjour bonjour !!!
+1 aussi pour le p'tit Belgazou, mais le "papy" est... Magnifique !
Bonne journée.

Tout depend Marguerite mais mon terrain est divisé en parcels. Les béliers en tout cas sont quelques kilomètres plus loin de les brebis. . Les parcels sont divisés par un double grillage avec les haies entre les grillages.
Les haies etant planté à fin de donner l'abri contre le vente en hiver et l'ombre en l'été.

Si cela intéresse quelqu'un : Joseph est originaire de chez Patrick Royer.

Question à ceux qui suivent tous les paramètres de leurs moutons :
Est ce que les moutons perdent un peu de hauteur en devenant vieux ?
Un peu comme les humains, bien que là, aucun affaissement dans l'empilement des vertèbres ne puisse jouer dans ce sens, mais il me semble quand même remarquer un affaissement de la colonne vertébrale dans son horizontalité… vivement le mois de mai que je mette tout ça à nu...
Question hauteur, il faudrait que la perte soit significative pour être remarquable, et vu la difficulté à pouvoir affirmer "mon mouton mesure 45 cm de façon certaine", ma question est peut être idiote.

Ce que je pensais vu la dernière photo ce Bélier est maigre en dessous la laine...l'autre explication pourrait qu'il a été tondue trop tôt et il a une couche de laine qui a feutré.

Coucou

Marguerite: pour les moutons je n'en sais rien, mais pour les chevaux, la "ligne du dessus" s'affaisse avec l'âge.

Bon, ben Papy Joseph n'a pas sailli toutes ces dames puisqu'il y a eu des retours de chaleurs…
J'ai voulu le remettre à l'ouvrage mais il y avait un problème : Monsieur était intéressé, montait puis semblait réfléchir et redescendait, le "p'tit coup de rein" n'était pas au rendez vous...
Finalement, après plusieurs péripéties, avec les femelles, avec les autres mâles, etc... il s'avère qu'il a mal aux reins, quelquechose du genre hernie discale, qui est allée jusqu'à le faire souffrir au point de trembler bien fort, aujourd'hui son arrière train n'est plus stable, il a du mal à uriner et parfois le bout d'une de ses pattes arrière reste tourné contre le sol, signe d'un problème au niveau la moelle épinière.
Le véto lui a fait une injection de cortisone, m'a dit que sa maigreur est dûe à son âge, et qu'il me fallait l'isoler pour qu'il se requinque tranquillement. Je peux retourner chez lui chercher une seringue de cortisone si l'amélioration n'est pas nette après une semaine.

Belgazou l'a remplacé auprès de ces dames pour une journée afin d'honorer honorer une brebis trés visiblement en demande, puis plus tard une autre, pas davantage, je n'ai pas voulu prendre davantage de risques avec les agnelles présentes auprès de leurs mères.

il est parfois difficile avec les vieux béliers ils sont trop occupé avec les brebis et ne mange pas assez même s'ils sont séparé ils stress quand même.

Papy Joseph, sa vie n'est pas drôle en ce moment :

Hier, j'ai voulu le porter (plutôt que de le traîner afin de lui éviter de faire des efforts pour ne pas avancer) dans un petit enclos où il y a de la verdure à grignoter, il est à présent plus proche des femelles, c'est bon pour le moral ; mais je ne sais pas de quelle façon je dois le porter pour ne pas le faire souffrir… je ne constate aucune expression ou mouvement qui me ferait comprendre cette souffrance.
Conséquence de ce transfert : Ce matin il avait beaucoup de mal à tenir debout sur ses pattes arrières, encore plus de difficultés à commander l'ouverture du sphincter qui retient les urines, il passe un temps infini avec le corps tendu au maximum vers l'arrière, dans l'attente des trois gouttes qui voudraient bien s'échapper. Dans ces moments là, je constate quelques petits spasmes de l'abdomen de temps à autres, des pets, mais peu d'urine. Je ne le vois ni ruminer, ni faire de crottes, mais je ne suis pas là toute la journée.

Je ne dois plus le manipuler ainsi, ça fait trop régresser les maigres progrès que je constate.
Je pense que son espérance de vie est trés courte mais je veux continuer à espérer qu'il va récupérer l'usage de son arrière train et survivre plus longtemps.

D'autre part, les naissances avaient la possibilité de commencer le 22 février, nous sommes le 2 avril et toujours rien… il reste un peu plus de 1 mois, je croise les doigts, j'aimerais tant avoir une descendance de cet animal !
Franchement, ne pas avoir d'agneau cette année n'est pas un gros problème en soi, c'est juste ces gènes que j'aimerais conserver.

Arf courage à toi et à ton bélier. On ne voit pas quand ils souffrent.
Quand une des brebis, revenue de la césarienne, s'est mise à grincer des dents, je me suis dit qu'elle devait avoir tellement mal. J'ai couru chez le véto pour aller chercher une piqure anti-douleur. Ça lui a fait du bien immédiatement et a pu guérir mieux.

Question douleur, je lui fais avaler un cachet de cortisone (dermipred 5, un reste important qui date du jour où un teckel avait été opéré d'une hernie discale, la pharmacie avait accepté de m'en commander une grosse boîte, je lui en donnais chaque fois que je constatais qu'il souffrait de ses autres hernies non opérées, puis il a disparu dans un terrier de renard, du coup, il me reste tous ces cachets, j'espère que ça convient pour les ruminants) chaque soir, écrasé dans un peu d'eau chaude sucrée.
Mais ça ne fait pas de miracle...

Ostéo ?

Oui, ostéo… j'aurais dû, je ne l'ai pas fait, chaque manipulation entraînant une aggravation.

Il est mort le 18 mars après un lent amaigrissement, il mangeait volontiers, mais pas suffisamment, il s'est probablement tout doucement empoisonné le sang à force de n'uriner qu'au goutte à goutte.

Et puis à présent la possibilité des mises bas printanières est terminée, Joseph a calé du début jusqu'à la fin !! Aucun agneau !!
Ça n'est pas grave, je regrette juste les jolis gènes de ce sympathique animal.
Ces dames sont toutes repassées par la période chaleur, certaines ont eu la chance de pouvoir concrétiser au détour d'une de mes erreurs de mise en parc, j'avais la tête à d'autres problèmes, je me suis mal occupée de tout ça, on verra bien cet été...

Pour l'avenir, il est possible que j'utilise cette idée de ne faire saillir qu'une année sur deux, ça règlerait le problème des agnelles que je ne veux pas faire porter et à qui j'impose la misère de vivre éloignées de leurs mères durant deux à trois mois, il faut les entendre appeler pour comprendre leur désarroi.

Arf.
Ça va forcément faire un peu vide pendant un temps...
Bon courage à toi.