Je n'ai rien inventé dans ce qui suit, tout est tiré d'un site très intéressant. (http://www.soay.be/index.htm)
Allez y faire un tour si vous ne connaissez pas le Soay.
Petite histoire:
Le mouton de Soay est le mouton domestique le plus proche parent du mouflon.
Grâce à l’éloignement et aux difficultés d’accès de l'île Soay, un noyau de mouton sauvage domestiqué a pu être ainsi préservé durant des centaines d’années, voire des millénaires. Ce mouton primitif apparaît aujourd’hui tel qu’il existait il y a 3000 ans, sans avoir subi une hybridation avec des races plus évoluées.
La reproduction:
La période de lutte (accouplement) est limitée de fin octobre à fin décembre, comme pour les mouflons et autres espèces de petits ruminants sauvages, induisant des naissances de fin mars à fin mai.
Morphologie:
De petite taille, 50-55 cm au garrot pour le bélier et plus ou moins 45 cm pour la brebis, le Soay prend du poids durant les 4 ou 5 premières années pour atteindre en moyenne 38 kg pour les béliers et 24 kg pour les brebis dans des conditions climatiques rudes.
Dans des conditions moins extrêmes, les animaux ont des poids sensiblement plus élevés. En novembre, un agneau de 6 mois peut avoir un poids moyen de 20 kg sur pied. Les toisons laineuses et poilues ressemblent fort à celle du mouflon : elles sont de couleur marron foncé à marron clair, parfois très claires ou très foncées, et une épaisseur de 4 à 8 cm.
Le mouton Soay mue naturellement au printemps, souvent après la mise-bas chez les brebis. Il n’est donc pas nécessaire de le tondre. Le bas-ventre, les côtés intérieurs des cuisses, l’intérieur des oreilles, le contour des yeux et le miroir de l’arrière-train sont clairs, bien marqués. Le dessous du menton est généralement blanc et la tête présente un marquage clair le long du museau.
Les deux sexes portent des cornes (appelées cornettes chez la brebis). Celles du bélier, longues de 50 à 60 cm à l’âge adulte ont une base large et forment un enroulement presque complet alors que chez la brebis elles ne sont longues que de 25 cm et s’élèvent au-dessus de la tête pour s'évaser vers l'arrière et l'extérieur.
Les pattes et les sabots sont fins, rappelant ceux du chevreuil. Il équilibre sa ration alimentaire en broutant aussi bien les graminées que les dicotylées et les plantes ligneuses (ronces, berces, rumex et autres plantes de notre flore sauvage). Son taux de conversion de biomasse végétale en énergie est peu élevé, ce qui en fait un mouton sobre et peu exigeant en hiver.