naissances 2012 en vendée

bonjour
ce mois d'avril nous as apporté de nouvelles couleurs dans notre troupeau

Han !
J'adore !!!
Très original !

Ce sont des agoutis ou le résultat d'un croisement? En tout cas, ils sont surprenants...

THOMAS a écrit:

Ce sont des agoutis ou le résultat d'un croisement? En tout cas, ils sont surprenants...

Kanisha, au lieu de te moquer... Sois plus indulgente et pédagogue... Tout le monde n'a pas tes connaissances!!!
Et si tu sais de quoi il s'agit dis nous, fais nous part de tes remarques... Moi, j'ose dire que je ne sais pas et j'émets des hypothèses...
J'avais lu que Raboulot avait acheté un mâle agouti, si mes souvenirs sont bons... Comme je n'y connais pas grand chose, je pose la question!!!

THOMAS a écrit:

Kanisha, au lieu de te moquer... Sois plus indulgente et pédagogue... Tout le monde n'a pas tes connaissances!!!
Et si tu sais de quoi il s'agit dis nous, fais nous part de tes remarques... Moi, j'ose dire que je ne sais pas et j'émets des hypothèses...
J'avais lu que Raboulot avait acheté un mâle agouti, si mes souvenirs sont bons... Comme je n'y connais pas grand chose, je pose la question!!!

Je cite
http://d114639.pem.kpn.net//index.php?option=com_content&task=view&id=20&Itemid=42

In Nederland ontstond een grijs-schimmelkleurige variant uit inbreng van Romanov- en Finse Landrasschapen.

traduction ( par google)

Aux Pays-Bas il y avait une entrée de couleur grise champignon ( agouti gris) variante de Romanov et Landrasschapen finlandaise.

un croisement ou un croisement?

https://i.servimg.com/u/f41/15/71/40/58/dscn3610.jpg
oui se sont des ouessants agoutis le papa était pareil à la naissance et maintenant il est très clair s'est surprenant c'est vrai
https://i.servimg.com/u/f41/15/71/40/58/dscn3611.jpg

Mon dieu que c'est beau !
Très jolie photo !
J'adore !
Et quand les petits vont grandir, ils vont être pie si je puis dire ?

j'espère qu'ils seront aussi beau que le père et aussi doux que lui

Le père est agouti et la mère noire?
C'est vrai que le père est beau, même si ses cornes sont un peu trop proches de la tête à mon goût...

Hum pareil pour moi
Mais si il est doux c'est l'essentiel !

oui la mère est noire toutes mes brebis sont noires sauf une blanche

Est-ce que tous les agneaux nés de ce bélier sont agoutis ou as-tu également obtenu des noirs?

Félicitations, très beaux... les bébés, et le papa...

pour l'instant avec le même bélier reproducteur sont nés 3 béliers agoutis ,1bélier noir,1 brebis noire, et une blanche

félicitations ♥

Woaw, que de belles couleurs qui produit ce Bélier !

merci à tous .Sylvie comment vas ma petite brebis? je suppose qu'elle aussi as du avoir un petit? ton troupeau doit être grand maintenant

kanisha a écrit:

THOMAS a écrit:

Kanisha, au lieu de te moquer... Sois plus indulgente et pédagogue... Tout le monde n'a pas tes connaissances!!!
Et si tu sais de quoi il s'agit dis nous, fais nous part de tes remarques... Moi, j'ose dire que je ne sais pas et j'émets des hypothèses...
J'avais lu que Raboulot avait acheté un mâle agouti, si mes souvenirs sont bons... Comme je n'y connais pas grand chose, je pose la question!!!

Je cite
http://d114639.pem.kpn.net//index.php?option=com_content&task=view&id=20&Itemid=42

In Nederland ontstond een grijs-schimmelkleurige variant uit inbreng van Romanov- en Finse Landrasschapen.

traduction ( par google)

Aux Pays-Bas il y avait une entrée de couleur grise champignon ( agouti gris) variante de Romanov et Landrasschapen finlandaise.

un croisement ou un croisement?

toutes mes excuses ce n'est plus un croisement, c'est un pont .......... nom de plume

J'en connais une qui est allée faire un tour sur le nouveau blog de Dominique L.: "la bergerie d'Inès", en cours d'élaboration, sur lequel j'ai eu l'occasion de lire un article concernant "l'animal pont" (déjà évoqué par Dominique M.)
Tout ceci est intéressant mais tout de même complexe...
Kanisha, je n'ai pas compris: "nom de plume"??? Humour, jeu de mot???

petit oubli ............l'histoire de la race en Bretagne ?


tu pourrais mettre les ponts au lieu des croisements .. c'est quoi la différence?

une autre point vue

Conservation de la race
L’analyse de la couleur du mouton d’Ouessant soulève un débat fondamental sur la race elle-même, l’existence de celle-ci ayant été consignée depuis plusieurs siècles. Le fait de l’avoir sauvée lorsqu’elle était sur le point de disparaître pose quelques problèmes quant à son avenir. Il est reconnu que les facteurs génétiques de la sauvegarde de races jouent un rôle primordial dans le futur des races rares à long terme. La préservation génétique n’est pas simplement une raison pour figer la race afin de garder une trace ou une preuve de tout ce qu’elle représentait par le passé, sans s’inquiéter de l’avenir. On a grand besoin de races rares pour conserver un réservoir génétique et non seulement comme représentation du passé car, au fur et à mesure que la recherche se développe et que de nouvelles méthodes expérimentales deviennent disponibles, nous aurons la possibilité de réexaminer le passé et d’éclairer l’avenir. Les choix effectués en acceptant ou en rejetant tel ou tel facteur génétique dans la couleur des toisons ne sont pas qu’une question de phénotype, loin s’en faut. Ils représentent la possibilité de modifier le potentiel génétique de la race.
Dans l’Origine et Maintien de la Diversité du Mouton Nord Européen, Miika Tapio43, co-auteur de l’étude faite par Kantenan et al, décrit l’évaluation de cette variabilité à la fois au sein d’une race et entre races. On peut estimer que, en tant que race, le mouton d’Ouessant est passé par un goulot génétique. Le sauvetage de la race à partir d’un très petit nombre d’individus a le potentiel de produire un fort coefficient de consanguinité en raison du petit nombre d’animaux fondateurs. Pourtant, en termes de variabilité de l’allèle, elle pourrait toujours représenter une diversité significative. Les troupeaux fondateurs étaient géographiquement distants et ils ont présenté une variabilité de phénotypes. Le coefficient de consanguinité n’est qu’un des facteurs à considérer lorsque l’on étudie la préservation de la race. De plus, il est peu probable que la généalogie des animaux fondateurs, passés et présents, fournisse suffisamment de données pour une évaluation fiable en raison des difficultés associées à l’obtention des pédigrées complets de plusieurs générations. On pourrait en dire autant du taux de consanguinité. Le risque d’un manque de diversité exige que l’on aborde l’évaluation autrement. L’analyse de Tapio s’est concentrée sur deux séries de chiffres. La première série de chiffres a étudié les variantes ou la diversité à l’intérieur de plusieurs races en se servant de marqueurs micro satellitaires pour démontrer les variations. Il se peut que ce chiffre varie considérablement ou qu’il soit affecté de façon significative en fonction des troupeaux ou des individus retenus dans les échantillons. La deuxième série de chiffres s’est servi de marqueurs micro satellitaires pour obtenir des chiffres entre les races. D’autres études ont fait la même démonstration. (Alverez et al. 16 , 17) Elles ont pu fournir des informations sur les rapports entre les races et aussi montrer les lieux où l’on trouve des variations significatives entre races précédemment associées par localisation ou phénotype. Dans son hypothèse, Tapio postulait que dans les cas où la variation raciale était limitée ou montrait peu de différentiation entre des races étroitement apparentées, il y avait lieu d’introduire des éléments issus d’autres races d’une parenté similaire pour augmenter la diversité. Cependant, cette introduction était contre- indiquée dans les cas où l’on avait constaté une diversité suffisante entre races. L’argument pour l’inclusion de croisements avec d’autres races de moutons primitifs sur la base d’une similarité de type n’est pas fondé dans le cas du mouton d’Ouessant. Au contraire, on peut démontrer que la localisation géographique du mouton d’Ouessant par rapport aux primitifs nord Européens et aux distributions des variantes de marqueurs rétroviraux dans ces localités l’identifie comme appartenant à un groupe distinct et ses origines sont assez éloignées des primitifs nord Européens pour justifier que l’on étudie très attentivement la préservation de sa variance génétique telle qu’elle existe dans la population autochtone.
Cependant, il faut faire une deuxième remarque. La variation naturelle de phénotype dans la race des moutons d’Ouessant joue un rôle important dans le maintien de sa santé et de sa longévité, comme des études de préservation génétique ont pu le constater. Le maintien de la variation d’allèle est reconnu comme étant un élément important dans le maintien de la diversité chez des individus apparentés. A cette fin, maximiser la variation d’allèle dans le Ouessant autochtone constituerait un pas positif vers l’amélioration de la diversité génétique au sein de la race.
Conclusion
Des études récentes portant sur les facteurs génétiques chez le mouton ont ouvert une toute nouvelle dimension dans l’étude des origines des races et, bien sûr, des facteurs génétiques de couleur. Le fait d’avoir démêlé le gène ASIP et ses complexités a produit quelques résultats surprenants. La possibilité que plusieurs mutations soient responsables du noir récessif et des variations toutes aussi intéressantes pour produire un mouton eumélanique ayant un génotype précédemment associé au blanc dominant nous permet de comprendre la couleur des moutons sous un autre angle. L’utilisation de marqueurs rétroviraux et micro satellitaires pour approfondir notre compréhension des rapports au sein des races et entre elles nous fournit un regard sur le passé dont le détail, les aperçus et la vue rétrospective n’ont que de rares équivalente dans les journaux et les descriptifs de l’époque. Le mouton d’Ouessant en tant que représentatif d’une race primitive précoce est un maillon important dans la chaîne du mouton, une chaîne dont l’avenir et la préservation exigent notre considération attentive. L’approbation de caractères génétiques issus de croisements compromet sa survie à long terme. De même, la reconnaissance que l’hétérogénéité inhérente qui existe dans la race fait partie de ses origines et qu’elle sera déterminante pour son avenir exige de nous une compréhension des facteurs génétiques influant sur sa préservation et du besoin de prévoir et d’assurer la pérennité de la race.