Un troupeaux de sept têtes à la maison...

Bonjour à tous,

Nous avons acheté au printemps notre maison avec terrain de plus de 5000 m² et le vendeur avait un troupeau "permanent" composé d'un jeune bélier (quatre ans) et de six femelles (dont une de quatre mois) en pâturage tournant sur les parcelles du terrain avec une authentique bergerie ; nous les avons conservés dans l'optique de nous soulager de l'entretien du terrain (pas de tracteur tondeuse donc) et d'essayer de se familiariser avec ces nouveaux compagnons.

Toutefois nous avons un peu de mal à gérer en comparaison avec l'ancien occupant qui était retraité et en permanence dehors.
Pour la tonte, nous nous sommes rendus compte qu'il n'était pas évident de les approcher, et de les enfermer; mais on les a feintés en les enfermant dans la bergerie (Madame travaille de nuit donc a pu refermer la porte en partant au travail une nuit très pluvieuse et donc sans se faire entendre, ce qui n'a pas été possible récemment par nuit calme)...
Pour les changer de parcelles, pas évident non plus, alors on se demande si on ne va pas s'en séparer ; nous savons que c'est à nous d'être présent, mais leur courir après en vain pour les faire passer d'une parcelle tarie en herbe à une bien plus nourrissante, c'est assez peu encourageant.

Chaque année, le troupeau va s’agrandir de cinq têtes potentiellement et la question de la gestion se pose déjà; cette année l'agnelage a eu lieu pendant les semaines ou la maison était inoccupée du fait de la vente, deux sont morts, et sur les trois vivants, nous en avons donné deux.

Je vais parcourir le forum à titre informatif, mais le temps n'est pas toujours évident à trouver.

Voilà pour la présentation, un peu teinté pour l'instant j'espère d'amertume et d'inquiétude, je crois.

Tidels

… !!! … Bienvenue … !!! …

Les ouessants, il ne faut pas vouloir les mener à la baguette, ça ne fonctionne jamais, sauf peut-être avec un chien berger parfaitement dressé.
Ils ont besoin de calme, de confiance, de bienveillance, de patience, etc... et tranquillement, on finit par les faire aller où on veut.

En gros, il faut qu'au bout de multiples et tranquilles moments d'apprentissage, ils suivent leur berger qui leur fait miroiter les gourmandises qu'il fait tinter au fond d'un seau.
Chez moi ce sont des grains de maïs dont ils sont très gourmands ; question quantité, il ne s'agit pas de les complémenter mais de leur donner une gourmandise, donc, pour une moyenne de trente ouessants, je donne la contenance d'un gros pot de miel.

Mais tant qu'ils seront inquiets, il y en aura toujours qui resteront en arrière et perturberont la manoeuvre.

Bonjour et   tidels.

Il faut de la patience, avec les animaux. Vous ne les avez que depuis le printemps. Il est certain que vous auriez moins de mal à rentrer un tracteur tondeuse, mais vous n'auriez pas avec lui les mêmes relations que vous aurez, je le souhaite, avec vos petits ouessants. 
Il va vous falloir intégrer le fait qu'il faut leur ménager de l'espace, dans vos emplois du temps, sinon vous n'obtiendrez rien d'eux, et alors effectivement, autant s'en séparer. Mais ce serait dommage...
Et pour les petits, il faudra échanger, vendre...

Allez, courage ! Le métier va rentrer.  

Merci à vous.

Je suis allé à l'instant les voir en agitant des grains de maïs dans une casserole, et à ma grande surprise, ils me suivent et s'approchent à peu près tous ! Vais-je pouvoir les emmener sur la parcelle souhaitée...
Du coup j'ail'impression qu'ils sont plus attachés à la friandise qu'à celui qui leur donne...

 Ben voilà ! et si le patron est détendu, les petits moutons le sont aussi. Reste plus qu'à faire plus amplement connaissance.

Attention aux gourmandises, si on exagère, ça leur donne la colique, et si on exagère beaucoup, ça peut les tuer en moins d'une heure.
Il ne faudrait pas qu'un jour, pour faire plaisir aux enfants ou aux invités, histoire de voir les moutons de près, ils aient du maïs à volonté ; non, c'est telle quantité par jour et pas d'avantage.