Bouc et mouton

Moi, j'ai pris cet été un petit bouc "semi-nain" pour s'occuper principalement des orties et des chardons.

De ce côté-là, succès intégral, malgré un temps d'adaptation assez long qui m'a obligé de le tenir à l'attache plusieurs mois,car Monsieur Django avait décidé d'aller voir ailleurs si l'herbe était plus verte, les capacités de saute-barrière étant plus développés..

Ce quia été rigolo, c'est son arrivée et la grosse trouille des Ouessants, même à l'arrivée de la gamelle.

Quand le bouc arrivait, les trois moutons faisaient un grand tour  pour revenir à la gamelle, puis le bouc venait les voir, etc, etc, histoire sans fin.

Depuis, tout va bien, malgré quelques coups de boules hiérarchiques du mouton sur le bouc et du bouc sur les brebis...

les Ouessants sont particulièrement prudents, il me semble, quand un animal différent d'eux arrivent dans leur groupe.
lorsque j'ai introduit mon bélier blanc Saint Georges au milieu de mes brebis alors toutes noires, ça a été la panique, Monsieur était tout content et trés entreprenant, par contre ces dames ont préféré profiter de l'évènement pour se dégourdir les pattes et fuir, fuir, fuir ....
j'ai rapidement décidé d'attacher le Don Juan éconduit dans un coin du parc, ce qui a permis aux femelles de décider elles mêmes de l'avancée des approches, et en moins d'une semaine, elles étaient rassurées, alors j'ai détaché le mâle, qui n'a pas semblé s'en apercevoir et s'est doucement mélangé au reste du troupeau, simplement, en pâturant petit à petit plus loin que le bout de sa chaîne.

CptBeaujol a écrit:

Monsieur Django avait décidé d'aller voir ailleurs si l'herbe était plus verte, les capacités de saute-barrière étant plus développés..

La réputation de fugueurs de ces petits animaux se vérifie donc...

TOBY NOIR a écrit:

CptBeaujol a écrit:

Monsieur Django avait décidé d'aller voir ailleurs si l'herbe était plus verte, les capacités de saute-barrière étant plus développés..

La réputation de fugueurs de ces petits animaux se vérifie donc...

Je crois surtout que cette gentille bestiole était un peu désemparée : séparée de sa mère, ayant toujours vécu à l'attache, se retrouvant tout seul au milieu des Ouessants, la tentation de fuguer était grande et trop facile..

Après une période d'adaptation de trois mois, il ne fugue plus et reste sagement avec les moutons..

Tout est bien qui finit bien !