Cornage en mauvaise santé

Bonjour à tous,
Voilà plusieurs mois que je remarque un effritement profond de la base ( presque la moitié de la longueur ) du cornage de mon bélier Octave, cela a commencé il y a environ un an.
Il est arrivé chez moi en excellente santé et quelques mois plus tard, cette déficience est apparue, je la mets sur le compte du stress dû au changement d'environnement, de compagnons, de nourriture, etc... (souvenez vous : "les animaux sont des êtres sensibles").
Je n'ai aucune autre explication, si quelqu'un en a une autre, ça m'intéresse. les autres béliers adultes n'ont pas ce problème. Il semblerait que les quelques derniers centimètres récemment poussés soient normaux.










Pour rappel, voici comment il était lors de son arrivée chez moi en octobre 2014 :

Bonsoir Marguerite, j'ai vu sur le blog de moutons d'Ouessant les Lutin du Montana
qu'ils parlent des problèmes sur certains bélier et leur cornage.

Merci Patrice, je vais aller chercher.

Il me semble que le problème est lié à la croissance avant il est venue chez vous.. ce qui est poussé depuis est bon ( pour l'instant) donc il est possible que c'est lié a un évenement où période d'où il a était stressé ou alimentation en carence. mais il est aussi possible que c'est un problème avec ce bélier et une faiblesse avec le kératine du cornage.

Quelques photos en macro, pour ceux que ça intéresse et pour moi afin d'avoir de quoi comparer dans quelques mois.

J'ai fait quelques recherches sur internet :
au départ, la corne est une matière vivante et molle, elle produit la kératine qui va la solidifier, c'est sans fin et la corne pousse, pousse, pousse ; mais je n'ai pas trouvé la réponse à ma question : trop ou pas assez de kératine pour en arriver à ce problème ?
Parce que là, la corne est plus que dure, elle est sèche, cassante, un peu comme une vieille corne retrouvée au sol dans la nature. Elle a eu sa dose de kératine.

Je dois rencontrer à la fin de ce mois un vétérinaire spécialisé homéopathie et aromathérapie, et animaux d'élevage agricole, il faut que je pense à lui demander conseil. Un sel complémenté pourrait peut-être aider.

Ensuite, je pense aux deux autres béliers qui vont rentrer au bercail incessamment sous peu, les retrouvailles vont être comme d'habitude, c'est à dire musclées durant quelques heures... ça devrait castagner... il me faut trouver une combine pour qu'ils se retrouvent sans s'affronter, sinon, je crains qu'il n'y ait de la casse, c'est moche et surtout très douloureux quand la cassure traverse la partie innervée.

on peut considère que les cornes sont un peu comme les sabots des chevaux pour  un complément.  

https://www.google.fr/search?q=hoof+supplement&ie=utf-8&oe=utf-8&client=firefox-b&gfe_rd=cr&ei=HClxWOygJdaBaPzAtPgN#q=biotin+complement+sabots+cheval&tbm=shop.

une frange faite de ficelle couvrant les yeux des béliers devrait les calmer un petit peu ...... mais entre les tabliers ( tout jolie )  et une petite frange, il y en a qui vont se poser des questions

Kanisha, je viens de modifier ta dernière phrase parceque j'ai eu du mal à la comprendre.

Merci pour le conseil à propos du biotin, il y a la manifestation  "cheval passion" ce mois-ci en Avignon, je pense pouvoir y trouver mon bonheur, je choisirai de préférence un bol à lécher si j'en trouve.

A présent, il me faut tricoter ce nouveau décor qui ornera mes béliers, les pauvres, j'hésite entre une couleur rose bonbon très chochotte    et un noir plus passe-partout...

je les ai vu fabriqué de ficelle pour les bottes de paille .........

Coucou

Marguerite : j'allais te faire la remarque par rapport aux chevaux. Sur les sabots friables, on met aussi tout simplement de l'huile de foie de morue 1 à 2 fois par semaine à appliquer au pinceau. Çà ne sent pas très bon, mais c'est efficace. Sinon, tu as aussi du goudron de norvège, que je préfère, car ça consolide mieux les sabots, mais d'une part ça tâche plus, et d'autre part à la longue ça dessèche aussi.
Quant aux chasse-mouche à franges, tu en trouveras au salon du cheval sans problème. Attention à la ficelle à ballot, ça finit par pelucher et des morceaux de nylon dans les yeux, ce n'est pas top. La laine, ce n'est pas mal, tu n'as qu'à tricoter leur numéro d'identificatiion !

Merci Ionique,
Je pense que je ne peux plus rien faire pour ce qui est déjà abîmé, c'est pour l'avenir que je voudrais aider l'animal, tout d'abord en complémentant, je cherche donc quelque chose à faire avaler, il faut que les cornes soient saines avant même la "sortie de terre", et sur le long terme.
Ensuite, oui, peut être une huile...

La frange n'est pas pour éviter les mouches qui en général ne posent pas un problème aux yeux pour les moutons mais pour bloquer la vue (un peu)  des autres mâles, il faut que ça soit quelque choses d'assez épais, la choix de ficelle, c'est parce que ça "peluche"  un peu.

Ce ne pourrait pas être un trop grand frottement contre un arbre ou un poteau ?
Suite à son arrivée chez toi et un moment de stress qui lui aurait complètement passé depuis ?

C'est ce que je pensais au début, mais non, c'est trop important pour qu'il ne s'agisse que de frottements ou de combats, il s'agit d'un problème de déficience d'oligo-éléments ou plutôt, de mauvaise assimilation d'oligo-éléments puisque les autres béliers n'ont pas ce problème, d'où l'idée de difficultés lors de son adaptation à son nouvel environnement... un grand sensible, Octave.    .

Je crois observer un redressement de la situation parce que les centimètres les plus récents ont l'air sains, néanmoins, je vais quand même le complémenter avec un bol de sel vitaminé ou un seau à lécher.

Tout le monde y aura accès, j'espère que ça ne fera de mal à personne.

Bon, sachant que les cornes, c'est de la kératine, comme les cheveux, si j'étais toi je m'en irais badigeonner les parties abîmées d'huile (et pourquoi pas de foie de morue). Je n'ai pour soutenir ma proposition que mes propres expériences sur mes propres cheveux (avant que je finisse de me décider pour une coupe à la tondeuse, très courte, qui me simplifie la vie). L'huile (j'avoue, je n'ai pas osé le foie de morue) a toujours rendu mes pointes abîmées moins abîmées, alors que techniquement, cette partie du cheveu est morte et ne bénéficie plus de ce qui peut sortir des racines.

Oui, je sais, ce serait à essayer, mais franchement, je n'ai pas envie de lui courir après chaque jour... peut être une fois de temps en temps, mais pas chaque jour.
Quelle huile utilisais tu ?

Bonjour marguerite
De l'huile d'olive tout simplement sur ses cornes.
Pour le reste, des vitamines dans son alimentation. (Je suis coiffeur).
Un rendez-vous dans un institut de beauté une fois par semaine (pour faire travailler les collègues) ah ah ah !

ELLERO PATRICE a écrit:

Un rendez-vous dans un institut de beauté une fois par semaine (pour faire travailler les collègues) ah ah ah !

Oui, mais... Tenue sport ou habillée, pour le bélier ?

Avec son beau tablier...

Deux seaux de "ZINCOBIOTINE"

Environ 30 euros la recharge de seau, livrée dans un récipient plastique qui remplace très bien le seau.
Je les avais commandés plutôt que de les acheter sur une foire (25 kg chacun)...
Je viens de les recevoir et de les mettre à disposition dans la bergerie.

Les cornes d'Octave poussent lentement ces derniers mois et semblent saines, mais ce complément ne lui fera aucun mal. Je suis curieuse de voir si cela aura une conséquence sur les autres, notamment leur laine, et sur la couleur de la laine d'Octave qui est d'un noir parfait impossible à fanir.

Pour les puristes : je vais aller vérifier la différence entre fanir et faner...
... bon, fanir serait l'équivalent de SE faner.
Alors je voulais dire "impossible à faire faner au soleil", mais j'avais envie d'utiliser le verbe fanir.
Quelqu'un aurait un avis ?

Le problème, c'est que fanir n'existe pas dans le dictionnaire de l'Académie française.

Il existe dans un dictionnaire, pas celui que je possède aujourd'hui, mais je l'ai vu ailleurs, je m'en souviens parce que j'avais trouvé ce verbe joli et que depuis je le garde dans un coin de ma mémoire avec le projet de l'utiliser à l'occasion...

Pourquoi se priver de l'usage de ce joli mot ? Il existe en moyen français. Le moyen français est une variété historique du français qui était parlée à la fin du Moyen-Age et à l'époque de la Renaissance.
Se perd comme une fleur qui se fanit au vent... (Pierre de Ronsard).

Ah ben voilà !

Merci Tobby,
J'irai quand même chercher à l'occasion dans les différents dictionnaires que je croiserai sur ma route.

Je crois que Ronsard a fait une pirouette pour obtenir la bonne longueur de son vers, en effet, il n'aurait pas dû mettre le "se" devant le verbe.
Une fleur se fane ou fanit, mais ne se fanit pas.

J'ai fabriqué une casquette anti-bagarre pour Octave, un premier jet, j'irai lui essayer avant d'en fabriquer pour les autres lascars. Je la montre dans un autre post.

marguerite a écrit:

Je crois que Ronsard a fait une pirouette pour obtenir la bonne longueur de son vers, en effet, il n'aurait pas dû mettre le "se" devant le verbe.
Une fleur se fane ou fanit, mais ne se fanit pas.

Oui, c'était très courant de prendre des libertés avec la syntaxe, voire avec l'orthographe (les moines copistes n'hésitaient pas à ajouter ou ôter les s finaux pour faire des lignes pleines) !

...mais ce n'est rien par rapport aux énormes énormités qui fleurissent de nos jours sur le net, sur les écrans de télévision, sur les annonces de supermarchés, dans les journaux...