Naissance imprévue (et tardive)

Les débutants que nous sommes n'avaient pas remarqué que notre brebis (achetée deux mois auparavant) était pleine et ont eu la surprise, un matin (le 23 juillet) de découvrir un joli petit bélier déjà gambadant et bagarreur (à deux jours, il chargeait déjà sur la paume de ma main).

Quelques questions aux initiés :

- Vers quel âge va-t-il commencer à se battre avec son père ?
- Si ses parents ne sont pas consanguins (ce que je suis en train de vérifier auprès de mon vendeur), puis-je le garder à la place du "vieux" (oui je sais ce n'est pas très sympa).
- Si je le castre est-ce que son cornage va en pâtir ?
- Si je donne (ou le vends) à quel âge est-il considéré comme sevré ?

Merci !

Malheureusement la photo avatar de la brebis nous montre un animal squelettique, avis vétérinaire impérativement pour vos animaux et pour vos il y a un problème grave quelque part........

Héhé,
Ma brebis va très bien, c'est l'effet "fish eyes" de l'objectif qui donne cet aspect   

merci mais je ne regarde pas ses yeux mais le os très prominant du chanfrein ( on le voit pas sauf si dans un état maigre assez grave) l'angle de la photo peut accentué les pointes des haunches mais avec le chanfrein j'ai la confirmation de l'état de la brebis

Je n'ai pas d'autres photos là, mais je vous assure qu'elle est en forme, certes la grossesse, l'agnelage et l’allaitement maintenant ont du la fatiguer mais elle a depuis un mois, repris du gras. Je prendrai d'autres photos ce week-end pour vous rassurer.

mais si changement de la photo.... on attend les photos de ce weekend

Oui mais tout ça ne répond pas à mes questions sur l'agneau...

Bonjour,
Pour répondre aux questions :

-- âge pour défier Papa : tout d'abord il doit être arrivé à maturité sexuelle, ceux qui naissent au printemps le sont à l'automne, ensuite, il faut qu'une femelle soit en chaleur dans le coin, chez les Ouessant, les chaleurs des femelles commencent vers le mois d'octobre, une fois saillie et en gestation, une femelle n'émet plus les hormones qui font que les mâles se combattent.
par contre, il peut très bien jouer avec son père...
un petit conseil en passant : interdiction formelle de l'apprivoiser, sous peine de le voir se prendre au jeu de foncer sur les humains quand il sera adulte et sûr de lui.
-- le garder à la place du vieux, pourquoi pas, avec l'idée qu'il y aura quand même consanguinité avec la mère.
-- l'avenir du cornage en cas de castration : -1- castration à l'élastique très précoce, vers 3 semaines, absence totale de cornes -2- castration normale voire tardive à l'élastique, vers 4 ou 5 semaines, des cornillons de 3 à 5 cm -3- castration bien plus tard à la pince Burdizzo ou chez le vétérinaire, les cornes ont commencé à pousser, des hormones mâles ont commencé à s'installer dans son corps, ces cornes continueront à pousser très très lentement.
-- âge pour le donner, le vendre ou l'échanger, une fois sevré : minimum trois ou quatre mois.

OK merci des conseils.
Concernant la consanguinité un éleveur du coin m'a dit qu'une première consanguinité (si le jeune bélier féconde sa mère ds mon cas) renforçait les points forts, mais à condition que les parents ne soient pas consanguins entre eux bien sur... Ce qui est sur c'est qu'avec 2 moutons on va vite tourner en rond...
J'ai vu qu'il y avait des discussions à ce sujet sur le forum, je vais me pencher dessus.

La consanguinité c'est mathématique, bien sûr des croisements frères/soeurs ont plus de chance de faire ressortir des tares que fils/mère, mais il y a quand même des risques d'en faire ressortir (les gènes récessifs ont bien plus de chance d'apparaître dans les croisements consanguins). Si tu n'as qu'un couple et que tu n'es pas éleveur, il n'y a pas d'avantage à procéder de cette façon à mon avis... Mais bon je ne suis pas objective, je suis contre la consanguinité dans les élevages quels qu'ils soient, y a qu'à voir chez les chiens ce que ça a donné (dysplasie chez les bergers allemands etc).

Toutes les espèces animales sont divisées en race grâce à la consanguinité, on crée des consanguins dans le but de fixé des gènes intéressants.
La consanguinité au premier degré n'est pas grave.

Bienvenue
la consanguinité comme accident, ok, çà ne me parait pas justifiable dans une politique d'élevage (pour n'importe quel animal)... mais je n'ai pas de moutons, alors pour ce que j'en dis....
il me semble que l'histoire de fixer les gênes, c'est toujours l'excuse... bon, c'est mon avis...

Question moutons d'Ouessant, de toute façon, vu le petit nombre d'individus de cette race, il y a encore peu de temps, on est encore en pleine consanguinité, peut-être pas aussi rapprochée que parents/enfants ou frères/sœurs, mais les familles se recoupent très vite.